Le juriste communal prévenu de diffamation

Prêt à tout mais maladroit, Frédéric PERRAUDIN a cru bon de m'accuser d'avoir suivi ses enfants. Le hic est que s'agissant de sa fille, au moment des faits dont il m'accusait, je ne me trouvais pas à proximité de sa fille mais au sein des bureaux de la Police communale pour un dossier de patente. S'agissant de son fils, je ne l'ai nullement importuné étant assis dans un train bon avec des amis qui pourront attester que rien, absolument rien ne s'est passé.

Est finalement arrivé ce qui devait arriver : le 7 mai 2024, le Ministère public a condamné Frédéric PERRAUDIN pour diffamation. Suite à son opposition du 13 mai 2024, le 14 mai 2024, le Ministère public l'a envoyé en jugement devant le Tribunal d'Entremont.

Reste une question simple : la commune de Val de Bagnes peut-elle raisonnablement conserver au sein de son administration son juriste qui n'a rien trouvé de mieux que d'instrumentaliser ses propres enfants pour me salir et tenter de sauver son indéfendable cause.

Un concierge sans contrat

Pour vous faire payer par la commune, envoyez-lui une  facture.

C'est ce que fait le concierge du parking des Marais verts. Tous les mois, l'entreprise qui assume la conciergerie du parking des Marais verts, adresse une facture de 3'300 Frs à la commune de Bagnes qui paie sans broncher pour cette cathédrale dans le désert.

Ouvert illicitement (sans permis d'exploiter) en 2015, ce parking voit la commune payer chaque année près de 40'000 Frs de frais de conciergerie sans qu'un contrat n'ait été signé et sans que personne ne sache quelles prestations sont comprises dans ce montant qui paraît dispendieux et ce malgré plusieurs demandes réitérées à l'occasion de la consultation des comptes communaux des ces années passées.

 

Les Mitzelous, relevez-vous, il est devenu fou

 

Jean-Baptiste Vaudan dont on est sans nouvelle, est conseiller communal depuis bientôt huit ans.

Il avait trois affaires importantes à résoudre : celle des constructions illicites, celle de Gabriel Luisier et celle du parking des Marais verts.

Non seulement il n'a rien fait mais, en tant que membre de la commission des constructions et de la commission "police" des constructions lors de la législature 2017/2020, il a participé à la délivrance de permis de construire illicites supposés régulariser des constructions illicites. Certaines des décisions auxquelles il a participé resteront dans l'histoire du droit des constructions.

Littéralement mouché par les Mitzelous qui ne lui ont même pas fait l'honneur de lui tirer dessus en le traçant et en rajoutant Christophe Maret sur la liste PDC mais en prenant tout simplement la liste PLR, Jean-Baptiste Vaudan n'aurait, semble-t-il, pas compris le message. Il voudrait se représenter, voire même briguer la présidence.

Les Mitzelous, relevez-vous, il est devenu fou.

Christophe Maret, l'ami du bureau Comina

 

A 220'000 Frs par année, Christophe Maret devrait être Président et ne pas porter la casquette du sponsor de son fils. Sponsor en faveur de qui il a signé de nouveaux permis de construire illicites. Il va devoir assumer.

Frédéric Perraudin, prévenu et juriste communal



Frédéric Perraudin est prévenu de faux dans les titres dans l'exercice de fonctions publiques depuis le 16 mai 2017 pour avoir postdaté la décision de mon renvoi et m'avoir communiqué un motif fictif de licenciement afin d'éviter tout lien entre la décision de mon congé et l'affaire des constructions illicites dans laquelle tous les élus du Conseil communal et lui-même étaient impliqués (dixit le Tribunal cantonal et le Conseil d'Etat). Dans l'intervalle et à ce titre, il a été condamné par le Ministère public, le Tribunal d'Entremont et le Tribunal cantonal. Son recours au Tribunal fédéral lui assure de conserver son statut de prévenu et non de condamné. Il est en effet, pour l'heure,  présumé innocent. Une décision définitive devrait tomber dans les mois qui viennent.

Frédéric Perraudin est encore prévenu de gestion déloyale des intérêts publics depuis le 30 juin 2020 dans le cadre de l'affaire des constructions illicites pour avoir prêté son concours à la délivrance de permis de construire qu'ils savaient illicites. Là encore il est prévenu et présumé innocent.

Cela étant, le Conseil communal dispose de toutes les pièces démontrant les très graves négligences de Frédéric Perraudin dans les deux affaires précitées et sa participation aux très graves préjudices qu'a subis la commune de Val de Bagnes en raison de ses fautes. En fait, il y avait et il y a un intérêt public à licencier Frédéric Perraudin pour la bonne marche de la collectivité bagnarde.

Et qu'a fait l'administration Maret avant de commettre de nouvelles infractions au droit des constructions ? Elle a nommé Frédéric Perraudin responsable du service juridique de la commune pour plus de 11'000 Frs nets par mois (fois 13). Nous voilà rassurés.


Gabriel Luisier